En janvier 2024 dans la perspective de l’annonce d’un projet de loi de réforme de la fonction publique l’ADGCF avait pris un engagement : actualiser l’enquête que réalisée en 2017 sur le statut de la FPT.
Pour l’ADGCF, qui se définit comme « non corporatiste », l’enjeu qui se noue autour du statut de la FPT est bien celui de la capacité des administrations locales et de leurs dirigeants à se doter d’une stratégie globale et cohérente en matière de management et de recrutement, et surtout, d’être concrètement en adéquation avec les besoins de la population
Quelques chiffres
- Si la majorité des dirigeants territoriaux milite pour un maintien du statut, ils sont dans le même temps 63% à en réclamer la modernisation, et même 30% à exiger une profonde réforme.
- Pour une majorité de DIRECTEURS D’INTERCOMMUNALITÉ (68 %), le statut n’est plus un facteur d’attractivité pour les candidats à l’emploi dans les collectivités.
- Aux yeux des DG d’intercommunalité, la vocation initiale du statut, assurer l’indépendance des fonctionnaires et la continuité du service public, fait toujours sens. On note toutefois une incertitude sur la capacité du statut à garantir un déroulement de carrière en fonction des compétences professionnelles (50 % DES DG INTERROGÉS).
- Les vertus dont les directeurs généraux d’intercommunalité parent le statut dans son acception principiel résistent globalement à sa confrontation avec la réalité du terrain même si les réponses sont moins affirmées comme l’illustre PAS DU TOUT D’ACCORD la nette prédominance de l’item « plutôt d’accord ». Notons que 51 % DES DG INTERROGÉS considèrent qu’en réalité le statut ne protègent pas des pressions politiques alors qu’ILS SONT 78 % À LUI OCTROYER, en théorie, CETTE « VOCATION » INITIALE
- Les DG d’intercommunalité interrogés circonscrivent les maux actuels du cadre statutaire en pointant sa rigidité et la nécessité de l’adapter davantage à un management plus contemporain et donc plus individualisé des ressources humaines. POUR 60 % D’ENTRE EUX, il complexifie même le déploiement d’une gestion prévisionnelle.
- POUR 80 % DES CADRES COMMUNAUTAIRES INTERROGÉS, le concours ne certifie plus la compétence et le professionnalisme des agents. Plus largement, le statut dans sa forme actuelle, ne semble plus de répondre avec efficacité aux besoins des administrations locales qui supposent notamment l’embauche de profils spécifiques.
ADGCF - Etude complète
Pour l’ADGCF, qui se définit comme « non corporatiste », l’enjeu qui se noue autour du statut de la FPT est bien celui de la capacité des administrations locales et de leurs dirigeants à se doter d’une stratégie globale et cohérente en matière de management et de recrutement, et surtout, d’être concrètement en adéquation avec les besoins de la population
Quelques chiffres
- Si la majorité des dirigeants territoriaux milite pour un maintien du statut, ils sont dans le même temps 63% à en réclamer la modernisation, et même 30% à exiger une profonde réforme.
- Pour une majorité de DIRECTEURS D’INTERCOMMUNALITÉ (68 %), le statut n’est plus un facteur d’attractivité pour les candidats à l’emploi dans les collectivités.
- Aux yeux des DG d’intercommunalité, la vocation initiale du statut, assurer l’indépendance des fonctionnaires et la continuité du service public, fait toujours sens. On note toutefois une incertitude sur la capacité du statut à garantir un déroulement de carrière en fonction des compétences professionnelles (50 % DES DG INTERROGÉS).
- Les vertus dont les directeurs généraux d’intercommunalité parent le statut dans son acception principiel résistent globalement à sa confrontation avec la réalité du terrain même si les réponses sont moins affirmées comme l’illustre PAS DU TOUT D’ACCORD la nette prédominance de l’item « plutôt d’accord ». Notons que 51 % DES DG INTERROGÉS considèrent qu’en réalité le statut ne protègent pas des pressions politiques alors qu’ILS SONT 78 % À LUI OCTROYER, en théorie, CETTE « VOCATION » INITIALE
- Les DG d’intercommunalité interrogés circonscrivent les maux actuels du cadre statutaire en pointant sa rigidité et la nécessité de l’adapter davantage à un management plus contemporain et donc plus individualisé des ressources humaines. POUR 60 % D’ENTRE EUX, il complexifie même le déploiement d’une gestion prévisionnelle.
- POUR 80 % DES CADRES COMMUNAUTAIRES INTERROGÉS, le concours ne certifie plus la compétence et le professionnalisme des agents. Plus largement, le statut dans sa forme actuelle, ne semble plus de répondre avec efficacité aux besoins des administrations locales qui supposent notamment l’embauche de profils spécifiques.
ADGCF - Etude complète